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+++ b/doc/book/fr/04-02-schema-definition.fr.txt Tue Nov 18 01:16:30 2008 +0100
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+.. -*- coding: utf-8 -*-
+
+Définition d'un type d'entité
+-----------------------------
+
+Un type d'entité est définit par une classe python héritant de `EntityType`. Le
+nom de la classe correspond au nom du type. Ensuite le corps de la classe
+contient la description des attributs et des relations pour ce type d'entité,
+par exemple ::
+
+ class Personne(EntityType):
+ """une personne avec les propriétés et relations nécessaires à mon
+ application"""
+
+ nom = String(required=True, fulltextindexed=True)
+ prenom = String(required=True, fulltextindexed=True)
+ civilite = String(vocabulary=('M', 'Mme', 'Mlle'))
+ date_naiss = Date()
+ travaille_pour = SubjectRelation('Company', cardinality='?*')
+
+* le nom de l'attribut python correspond au nom de l'attribut ou de la relation
+ dans cubicweb.
+
+* tout les types de bases sont disponibles nativement : `String`, `Int`, `Float`,
+ `Boolean`, `Date`, `Datetime`, `Time`, `Byte`.
+
+* Chaque type d'entité a au moins les méta-relations suivantes :
+
+ - `eid` (`Int`)
+
+ - `creation_date` (`Datetime`)
+
+ - `modification_date` (`Datetime`)
+
+ - `created_by` (`EUser`) (quel utilisateur a créé l'entité)
+
+ - `owned_by` (`EUser`) (à qui appartient l'entité, par défaut le
+ créateur mais pas forcément et il peut exister plusieurs propriétaires)
+
+ - `is` (`EEType`)
+
+
+* il est également possible de définir des relations dont le type d'entité est
+ l'objet en utilisant `ObjectRelation` plutôt que `SubjectRelation`
+
+* le premier argument de `SubjectRelation` et `ObjectRelation` donne
+ respectivement le type d'entité objet /sujet de la relation. Cela
+ peut être :
+
+ * une chaine de caractères correspondant à un type d'entité
+
+ * un tuple de chaines de caractères correspondant à plusieurs types d'entité
+
+ * les chaînes de caractères spéciales suivantes :
+
+ - "**" : tout les types d'entité
+ - "*" : tout les types d'entité non méta
+ - "@" : tout les types d'entité méta mais non "système" (i.e. servant à la
+ description du schema en base)
+
+* il est possible d'utiliser l'attribut possible `meta` pour marquer un type
+ d'entité comme étant "méta" (i.e. servant à décrire / classifier d'autre
+ entités)
+
+* propriétés optionnelles des attributs et relations :
+
+ - `description` : chaine de caractères décrivant un attribut ou une
+ relation. Par défaut cette chaine sera utilisée dans le formulaire de saisie
+ de l'entité, elle est donc destinée à aider l'utilisateur final et doit être
+ marquée par la fonction `_` pour être correctement internationalisée.
+
+ - `constraints` : liste de contraintes devant être respecté par la relation
+ (c.f. `Contraintes`_)
+
+ - `cardinality` : chaine de 2 caractères spécifiant la cardinalité de la
+ relation. Le premier caractère donne la cardinalité de la relation sur le
+ sujet, le 2eme sur l'objet. Quand une relation possède plusieurs sujets ou
+ objets possibles, la cardinalité s'applique sur l'ensemble et non un à un (et
+ doit donc à priori être cohérente...). Les valeurs possibles sont inspirées
+ des expressions régulières :
+
+ * `1`: 1..1
+ * `?`: 0..1
+ * `+`: 1..n
+ * `*`: 0..n
+
+ - `meta` : booléen indiquant que la relation est une méta relation (faux par
+ défaut)
+
+* propriétés optionnelles des attributs :
+
+ - `required` : booléen indiquant si l'attribut est obligatoire (faux par
+ défaut)
+
+ - `unique` : booléen indiquant si la valeur de l'attribut doit être unique
+ parmi toutes les entités de ce type (faux par défaut)
+
+ - `indexed` : booléen indiquant si un index doit être créé dans la base de
+ données sur cette attribut (faux par défaut). C'est utile uniquement si vous
+ savez que vous allez faire de nombreuses recherche sur la valeur de cet
+ attribut.
+
+ - `default` : valeur par défaut de l'attribut. A noter que dans le cas des
+ types date, les chaines de caractères correspondant aux mots-clés RQL
+ `TODAY` et `NOW` sont utilisables.
+
+ - `vocabulary` : spécifie statiquement les valeurs possibles d'un attribut
+
+* propriétés optionnelles des attributs de type `String` :
+
+ - `fulltextindexed` : booléen indiquant si l'attribut participe à l'index plein
+ texte (faux par défaut) (*valable également sur le type `Byte`*)
+
+ - `internationalizable` : booléen indiquant si la valeur de cet attribut est
+ internationalisable (faux par défaut)
+
+ - `maxsize` : entier donnant la taille maximum de la chaine (pas de limite par
+ défaut)
+
+* propriétés optionnelles des relations :
+
+ - `composite` : chaîne indiquant que le sujet (composite == 'subject') est
+ composé de ou des objets de la relation. Pour le cas opposé (l'objet est
+ composé de ou des sujets de la relation, il suffit de mettre 'object' comme
+ valeur. La composition implique que quand la relation est supprimé (et donc
+ aussi quand le composite est supprimé), le ou les composés le sont
+ également.
+
+Contraintes
+```````````
+Par défaut les types de contraintes suivant sont disponibles :
+
+* `SizeConstraint` : permet de spécifier une taille minimale et/ou maximale sur
+ les chaines de caractères (cas générique de `maxsize`)
+
+* `BoundConstraint` : permet de spécifier une valeur minimale et/ou maximale sur
+ les types numériques
+
+* `UniqueConstraint` : identique à "unique=True"
+
+* `StaticVocabularyConstraint` : identique à "vocabulary=(...)"
+
+* `RQLConstraint` : permet de spécifier une requête RQL devant être satisfaite
+ par le sujet et/ou l'objet de la relation. Dans cette requête les variables `S`
+ et `O` sont préféfinies respectivement comme l'entité sujet et objet de la
+ relation
+
+* `RQLVocabularyConstraint` : similaire à la précédente, mais exprimant une
+ contrainte "faible", i.e. servant uniquement à limiter les valeurs apparaissant
+ dans la liste déroulantes du formulaire d'édition, mais n'empêchant pas une
+ autre entité d'être séléctionnée
+
+
+Définition d'un type de relation
+--------------------------------
+
+Un type de relation est définit par une classe python héritant de `RelationType`. Le
+nom de la classe correspond au nom du type. Ensuite le corps de la classe
+contient la description des propriétés de ce type de relation, ainsi
+qu'éventuellement une chaine pour le sujet et une autre pour l'objet permettant
+de créer des définitions de relations associées (auquel cas il est possibles de
+donner sur la classe les propriétés de définition de relation explicitées
+ci-dessus), par exemple ::
+
+ class verrouille_par(RelationType):
+ """relation sur toutes les entités applicatives indiquant que celles-ci sont vérouillées
+ inlined = True
+ cardinality = '?*'
+ subject = '*'
+ object = 'EUser'
+
+En plus des permissions, les propriétés propres aux types de relation (et donc
+partagés par toutes les définitions de relation de ce type) sont :
+
+* `inlined` : booléen contrôlant l'optimisation physique consistant à stocker la
+ relation dans la table de l'entité sujet au lieu de créer une table spécifique
+ à la relation. Cela se limite donc aux relations dont la cardinalité
+ sujet->relation->objet vaut 0..1 ('?') ou 1..1 ('1')
+
+* `symetric` : booléen indiquant que la relation est symétrique. i.e.
+ `X relation Y` implique `Y relation X`
+
+Dans le cas de définitions de relations simultanée, `sujet` et `object` peuvent
+tout deux valoir la même chose que décrite pour le 1er argument de
+`SubjectRelation` et `ObjectRelation`.
+
+A partir du moment où une relation n'est ni mise en ligne, ni symétrique, et
+ne nécessite pas de permissions particulières, sa définition (en utilisant
+`SubjectRelation` ou `ObjectRelation`) est suffisante.
+
+
+Définition des permissions
+--------------------------
+
+La définition des permissions se fait à l'aide de l'attribut `permissions` des
+types d'entité ou de relation. Celui-ci est un dictionnaire dont les clés sont
+les types d'accès (action), et les valeurs les groupes ou expressions autorisées.
+
+Pour un type d'entité, les actions possibles sont `read`, `add`, `update` et
+`delete`.
+
+Pour un type de relation, les actions possibles sont `read`, `add`, et `delete`.
+
+Pour chaque type d'accès, un tuple indique le nom des groupes autorisés et/ou
+une ou plusieurs expressions RQL devant être vérifiées pour obtenir
+l'accès. L'accès est donné à partir du moment où l'utilisateur fait parti d'un
+des groupes requis ou dès qu'une expression RQL est vérifiée.
+
+Les groupes standards sont :
+
+* `guests`
+
+* `users`
+
+* `managers`
+
+* `owners` : groupe virtuel correspondant au propriétaire d'une entité. Celui-ci
+ ne peut être utilisé que pour les actions `update` et `delete` d'un type
+ d'entité.
+
+Il est également possible d'utiliser des groupes spécifiques devant être pour
+cela créés dans le precreate de l'application (`migration/precreate.py`).
+
+Utilisation d'expression RQL sur les droits en écriture
+```````````````````````````````````````````````````````
+Il est possible de définir des expressions RQL donnant des droits de
+modification (`add`, `delete`, `update`) sur les types d'entité et de relation.
+
+Expression RQL pour les permissions sur un type d'entité :
+
+* il faut utiliser la classe `ERQLExpression`
+
+* l'expression utilisée correspond à la clause WHERE d'une requête RQL
+
+* dans cette expression, les variables X et U sont des références prédéfinies
+ respectivement sur l'entité courante (sur laquelle l'action est vérifiée) et
+ sur l'utilisateur ayant effectué la requête
+
+* il est possible d'utiliser dans cette expression les relations spéciales
+ "has_<ACTION>_permission" dont le sujet est l'utilisateur et l'objet une
+ variable quelquonque, signifiant ainsi que l'utilisateur doit avoir la
+ permission d'effectuer l'action <ACTION> sur la ou les entités liées cette
+ variable
+
+Pour les expressions RQL sur un type de relation, les principes sont les mêmes
+avec les différences suivantes :
+
+* il faut utiliser la classe `RRQLExpression` dans le cas d'une relation non
+ finale
+
+* dans cette expression, les variables S, O et U sont des références
+ prédéfinies respectivement sur le sujet et l'objet de la relation
+ courante (sur laquelle l'action est vérifiée) et sur l'utilisateur
+ ayant effectué la requête
+
+* On peut aussi définir des droits sur les attributs d'une entité (relation non
+ finale), sachant les points suivants :
+
+ - pour définir des expressions rql, il faut utiliser la classe `ERQLExpression`
+ dans laquelle X représentera l'entité auquel appartient l'attribut
+
+ - les permissions 'add' et 'delete' sont équivalentes. En pratique seul
+ 'add'/'read' son pris en considération
+
+
+En plus de cela, le type d'entité `EPermission` de la librairie standard permet
+de construire des modèles de sécurités très complexes et dynamiques. Le schéma
+de ce type d'entité est le suivant : ::
+
+
+ class EPermission(MetaEntityType):
+ """entity type that may be used to construct some advanced security configuration
+ """
+ name = String(required=True, indexed=True, internationalizable=True, maxsize=100)
+ require_group = SubjectRelation('EGroup', cardinality='+*',
+ description=_('groups to which the permission is granted'))
+ require_state = SubjectRelation('State',
+ description=_("entity'state in which the permission is applyable"))
+ # can be used on any entity
+ require_permission = ObjectRelation('**', cardinality='*1', composite='subject',
+ description=_("link a permission to the entity. This "
+ "permission should be used in the security "
+ "definition of the entity's type to be useful."))
+
+
+Exemple de configuration extrait de *jpl* ::
+
+ ...
+
+ class Version(EntityType):
+ """a version is defining the content of a particular project's release"""
+
+ permissions = {'read': ('managers', 'users', 'guests',),
+ 'update': ('managers', 'logilab', 'owners',),
+ 'delete': ('managers', ),
+ 'add': ('managers', 'logilab',
+ ERQLExpression('X version_of PROJ, U in_group G,'
+ 'PROJ require_permission P, P name "add_version",'
+ 'P require_group G'),)}
+
+ ...
+
+ class version_of(RelationType):
+ """link a version to its project. A version is necessarily linked to one and only one project.
+ """
+ permissions = {'read': ('managers', 'users', 'guests',),
+ 'delete': ('managers', ),
+ 'add': ('managers', 'logilab',
+ RRQLExpression('O require_permission P, P name "add_version",'
+ 'U in_group G, P require_group G'),)
+ }
+ inlined = True
+
+Cette configuration suppose indique qu'une entité `EPermission` de nom
+"add_version" peut-être associée à un projet et donner le droit de créer des
+versions sur ce projet à des groupes spécifiques. Il est important de noter les
+points suivants :
+
+* dans ce cas il faut protéger à la fois le type d'entité "Version" et la
+ relation liant une version à un projet ("version_of")
+
+* du fait de la généricité du type d'entité `EPermission`, il faut effectuer
+ l'unification avec les groupes et / ou les états le cas échéant dans
+ l'expression ("U in_group G, P require_group G" dans l'exemple ci-dessus)
+
+
+Utilisation d'expression RQL sur les droits en lecture
+``````````````````````````````````````````````````````
+Les principes sont les mêmes mais avec les restrictions suivantes :
+
+* on ne peut de `RRQLExpression` sur les types de relation en lecture
+
+* les relations spéciales "has_<ACTION>_permission" ne sont pas utilisables
+
+
+Note sur l'utilisation d'expression RQL sur la permission 'add'
+```````````````````````````````````````````````````````````````
+L'utilisation d'expression RQL sur l'ajout d'entité ou de relation pose
+potentiellement un problème pour l'interface utilisateur car si l'expression
+utilise l'entité ou la relation à créer, on est pas capable de vérifier les
+droits avant d'avoir effectué l'ajout (noter que cela n'est pas un problème coté
+serveur rql car la vérification des droits est effectuée après l'ajout
+effectif). Dans ce cas les méthodes de vérification des droits (check_perm,
+has_perm) peuvent inidquer qu'un utilisateur n'a pas le droit d'ajout alors
+qu'il pourrait effectivement l'obtenir. Pour palier à ce soucis il est en général
+nécessaire dans tel cas d'utiliser une action reflétant les droits du schéma
+mais permettant de faire la vérification correctement afin qu'elle apparaisse
+bien le cas échéant.